Daniel Schneidermann se extasía en Libé comentando la cosa. Parece que el gran reportaje murió en los años 80 a manos de los terminales de datos de la bolsa y las emisiones de la CNN:
Jusqu’aux années 80, les mots des journalistes disent l’Histoire.Lapidario. Sin embargo, le parece que el género está regresando. Ojalá. A continuación, enuncia la hipótesis de uno de los trotamundos del Monde, Jean-Claude Guillebaud: la prensa francesa es demasiado ideológica; no quiere los hechos. «Les faits nous ennuient: ils ont l’inconvénient d’exister.» Uno también lo ve así. Schneidermann no:
L’explication est juste, mais insuffisante. Ajoutons-y une dimension technologique. Internet et l’audiovisuel continu ont centuplé l’offre d’information disponible. Déployant toute son énergie à zapper, ou à trier entre le sûr et le douteux, comment le citoyen serait-il encore disponible pour de longs récits ? Cela tombe bien : enfoncés dans la spirale du déclin économique, les journaux n’ont plus les moyens ni le désir de les fournir. Est-ce irréversible ? Logiquement, non. L’agonie des certitudes économiques, par exemple, rend les patientes explorations plus nécessaires que jamais. Faute de quoi, il n’y aura plus rien à trier. Reste à savoir où et quand.Todo eso, apreciado Daniel, son excusas. Y además, los periodistas de trinchera siempre tienen más razón que los periodistas de salón como tú y como yo.
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